Le mouvement Action Sociale pour l’Intégration et la Protection des Personnes Défavorisées ASIPROPD en sigle dénonce la multiplicité de barrières jugées illégale dans plusieurs villages du territoire de Kalehe au Sud-Kivu.
A travers un document rendu public, le responsable de cette structure donne l’exemple de la barrière érigée dans le village Ivumbiro sur le tronçon allant de Mudaka jusqu’à Kalonge en passant par Kasirusiru.
Sur ces barrières, les passagers sont obligés de payer trois cent franc congolais à chaque traversée signale notre source.
L’autre barrière est érigée dans le village de Mihanda où les passagers sont obligés de payer entre cent et deux cent franc congolais.
Le responsable de cette structure de la société civile Théophile Nyakarhale s’étonne de constater que 9 barrières illégales sont signalées entre Mudaka et Kalonge.
Il indique que certaines barrières sont érigées par certaines autorités locales et d’autres par certains éléments FARDC.
Théophile Nyakarhale ajoute que cette situation provoque déjà des conséquences sur la vie des habitants de cette partie du Sud Kivu et surtout les petits commerçants qui font le trafic entre Kalonge et Kalehe en direction de Bukavu.
« … les paysans éprouvent des difficultés pour écouler leurs productions … nous demandons aux autorités de s’impliquer en supprimant toutes ces barrières. D’ailleurs nous leur disons qu’ensemble avec les acteurs de la société civile, nous envisageons des actions de grande envergure si rien n’est fait dans l’urgence » prévient-il.
Rappelons que le commandant de la 33ème région militaire le Général Major Akili Muhindo Mundos a récemment supprimé toutes les barrières illégales au Sud-Kivu.
Cette mesure avait été saluée par les habitants du Sud-Kivu qui commençaient à se déplacer aisément.
Sylvie Nabintu